La Beauté…

"Dans nos ténèbres,
il n'y a pas une place pour la beauté.
Toute la place est pour la beauté."

René Char
Feuillets d'Hypnos

                                             ***

                       "Il ne faut pas jeter les rêves
parce qu'on n'a pas su les raconter,
il faut les façonner
jusqu'à ce qu'ils trouvent les mots
et l'auréole qui leur conviennent."

             Gianni Celati
L'almanach du paradis

                                                         ***


                                             "La beauté n'est pas dans les choses,
                                              elle est en nous
                                             dans notre regard…"

                                                                                   François Cheng
                                                                                    Cinq méditations sur la beauté

dimanche 21 novembre 2010

Un mariage mahorais…



Il nous a été donné de vivre un mariage mahorais (ndrola). L’occasion pour Malou de porter l’habit traditionnel : le salouva. Nous nous sommes retrouvés, peu avant midi, dans un décor végétal au début de la procession du mariage.

C’est pendant la période des fiançailles (maoumitso) que la famille de la mariée prononce la dot en fonction de l’importance sociale de la famille du marié. Concrètement, elle annonce le montant exigé pour avoir la main de leur fille. Ce montant est d’un minimum de 1 500 €, mais peut aller beaucoup plus haut selon les moyens des familles.

Après les fiançailles, c’est le Grand Mariage : particulièrement faste et ostentatoire, surtout en Grande Comore. La procession du mari vers la maison de la mariée est spectaculaire. Le marié est vêtu de ses beaux habits dorés, le djohou en feutrine noire avec des broderies à l’or fin. Il est précédé de trois femmes qui agitent devant lui un pepea, sorte de drapeau en tissu cousu de motifs, servant à ventiler le marié. Elles avancent en marche arrière, face tournée vers le marié accompagné à ses côtés de deux témoins. Sur deux files, des hommes dansent avec le foulard et le tam-tam. Suit le mariage religieux (mafonguidzo) auprès du Cadi. Le mari apporte alors la dot aux parents qui la remettent à leur fille.

Un immense repas a suivi où les femmes aux tenues colorées ont chanté et dansé tout l’après-midi, accompagnées du m’biwi : deux bâtons de bambou frappés ensemble. Le m’biwi est aussi la danse (de très petits pas en roulant des hanches) qui annonce la fin de la célébration du Grand Mariage.

jeudi 18 novembre 2010

Ensemble sur le confetti mahorais…





NOUS Y VOICI...

tous les DEUX
sur le confetti mahorais !


papyLLon vient de se poser sur Petite Terre
ce dimanche 26 septembre 2010
peu après midi...

maLou, mahoraise depuis le 8 août
m'accueille en couleurs et en fleurs...

Je découvre le "chalet florentin" déniché
par Malou peu après son arrivée…

Il est un peu plus de cinq heures du matin...
Le chalet s'éveille :
petit dej' sur la varangue (la terrasse),
face au levant.
Ce matin c'est thé…

On se lève tôt sous les tropiques
et Malou commence ses cours avant 7 heures !


Notre chalet est situé
près des plages de la côte Est.
Sakouli est notre préférée à dix minutes
et dès le premier week end d'octobre
nous avons pagayé jusqu'à l'îlot Bandrélé en face.
Une première à refaire !