Malou et JeanPaul sont posés, depuis l'été 2010, sur l'île de Mayotte… Nous sommes installés dans un chalet situé à Florence près de Dembéni, au milieu de la végétation tropicale. Depuis ce confetti mahorais et son lagon, nous vous invitons à partager avec nous les lumières de l'Océan Indien…
La Beauté…
"Dans nos ténèbres,
il n'y a pas une place pour la beauté.
Toute la place est pour la beauté."
René Char
Feuillets d'Hypnos
***
"Il ne faut pas jeter les rêves
parce qu'on n'a pas su les raconter,
il faut les façonner
jusqu'à ce qu'ils trouvent les mots
et l'auréole qui leur conviennent."
Gianni Celati
L'almanach du paradis
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"La beauté n'est pas dans les choses,
elle est en nous
dans notre regard…"
François Cheng
Cinq méditations sur la beauté
jeudi 24 mars 2011
Archipel à venir…
je vous écris comme je peindrais un Archipel perdu
je m’approche des baobabs accueillants et touchants
leurs bras, leurs mains s’ouvrent avec Amour
les oiseaux de couleurs nous guident vers Demain
je vous écris comme je peindrais un Archipel vivant
je m’approche du lagon immobile et foisonnant
les prairies de coraux rêvent à des étoiles disparues
les tortues vertes rêvent à des papillons marins
je vous écris comme je peindrais un Archipel debout
je m’approche de vous immobile et incertain
les peurs de l’autre s’effacent devant le rire du vent
les craintes de l’inconnu fondent avec vivre Ensemble
jeanPol
mars 2011
Archipel, un mot qui résonne au cœur de l’Océan Indien : Chagos, Comores, Glorieuses, Kerguelen, Maldives, Mascareignes, Seychelles…
La poésie, au-dessus (?), à côté (?) des vanités, est une source de voyages, de découvertes, d'engagement, de résistance, de renaissance…
Et nous voici sur les traces de René Char, avec son recueil
Poèmes en archipel présent au CDI de l'IFM de Dembéni :
Faire un poème, c’est prendre possession d’un au-delà nuptial qui se trouve bien dans cette vie, très attaché à elle, et cependant à proximité des urnes de la mort.
Il faut s’établir à l’extérieur de soi, au bord des larmes et dans l’orbite des famines, si nous voulons que quelque chose hors du commun se produise, qui n’était que pour nous.
Si l’angoisse qui nous évide abandonnait sa grotte glacée, si l’amante dans notre cœur arrêtait la pluie de fourmis, le Chant reprendrait.
René Char
Quitter (1959)
Poèmes en archipel
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Éclairer le chemin de vie et d'écriture…
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