L’aurore aux doigts de rose
colore l’horizon
embrase les restes de nuit
une ombre couleur d’ivoire
traverse la varangue
passe et disparaît
d’une nuit à l’autre
Tout est immobile
les bambous saluent la terre
le baobab salue le ciel
vert-bleu et or entre les feuilles
les nuages accrochent les couleurs
de l’aube
Entre deux mondes
au pied de la colline mère
un monde s’éveille
les voiles se lèvent
apparaît la lumière…
Toi — Moi
ici — maintenant
MaLou
28 mars 2012
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